L’autre jour, un oiseau est entré dans le chalet tandis que je travaillais à mon bureau, la porte ouverte. Il s’est posé sur le rebord d’une étagère et m’a regardé de son œil rond. J’ai demandé : « Eh bien, petit boudou, qu’est-ce tu fais là ? ». Il s’est posé sur le plancher, a sautillé jusqu’à une autre étagère…
Journal d'un homme des bois, 23 et 25 juin 2012
Samedi 23 juin 2012
L’autre jour, un oiseau est entré dans le chalet tandis que je travaillais à mon bureau, la porte ouverte. Il s’est posé sur le rebord d’une étagère et m’a regardé de son œil rond. J’ai demandé : « Eh bien, petit boudou, qu’est-ce tu fais là ? ». Il s’est posé sur le plancher, a sautillé jusqu’à une autre étagère. J’ai reposé ma question tandis qu’il me regardait à nouveau. Je me suis levé lentement, en continuant de lui parler. Je me suis approché de lui, me suis accroupi, ai tendu très lentement le bras. L’oiseau n’a pas cherché à s’échapper – je me suis demandé s’il n’avait pas une aile cassée ou quelque autre problème. Mais non ! Je l’ai pris dans ma main, lui ai caressé la tête du bout du doigt tout en lui faisait remarquer que ce lieu n’était pas fait pour lui, que sa maison à lui c’était le jardin, les arbres… Je suis sorti sur le pas de la porte, avec l’oiseau dans la main. D’une petite pichenette vers le haut, je l’ai incité à s’envoler – ce qu’il a fait… je l’ai suivi des yeux : il a disparu dans le feuillage du figuier, un peu plus loin. Je suis retourné m’assoir à mon bureau. J’ai recommencé à écrire.
Lundi 25 juin 2012
France Inter, un peu avant 9h. Front de Gauche et Front National : « Bien sûr que c’est la même chose ! », dixit Jean-François Copé. Il y a eu une drôle d’odeur dans le chalet, comme si ça venait de la radio. J’ai du ouvrir la fenêtre.