Pour une raison inexplicable, il semble bien qu’il n’y ait ce soit aucun film avec Steven Seagal sur les chaînes de la TNT ? Alors qu’il y en avait, hier soir, rien moins que quatre : Mercenary, Justice Sauvage, A Dangerous Man et Traque sans merci, sur des chaînes obscures comme NRJ12 ou TMC. En somme, ça fait une moyenne.
Journal d'un homme des bois, 26 juin 2012
<p>Pour une raison inexplicable, il semble bien qu’il n’y ait ce
soit aucun film avec Steven Seagal sur les chaînes de la TNT ? Alors
qu’il y en avait, hier soir, rien moins que quatre :
<i>Mercenary</i>, <i>Justice Sauvage</i>,
<i>A Dangerous Man</i> et <i>Traque sans
merci</i>, sur des chaînes obscures comme NRJ12 ou TMC. En somme,
ça fait une moyenne. Sinon, pour faire suite à mon post de jeudi sur
Jannick Top et pour ceux de mes lecteurs intéressés par le matériel de
musique et le gros son (ou par la musique des années septante, ce qui
est la même chose), et qui seraient curieux de mes conclusions
personnelles quant à ce qui sonne ou pas, je dirais – après avoir repris
mon souffle – qu’au cours de ces quasiment quatre décennies passées à
faire du bruit, lorsqu’il m’est arrivé de tenir la basse dans des
groupes de rock ou de même de jazz-rock (nul n’est parfait), lorsque
donc je n’y tenais pas la guitare, les meilleures configurations
scéniques, de mon point de vue, furent les suivantes. J’ai joué pendant
quelques années sur une Fender Precision, sur une tête Hi-Watt 100 W à
tubes (un double push-pull de EL34), sur un baffle de type MI 100 (un
gros machin revêtu de skie blanc, avec deux 38 cm Celestion) et plus
tard avec un second baffle également artisanal doté d’un 46 cm à dôme et
d’un 38 cm. J’ai joué, par la suite, sur une basse active Aria Pro II à
manche conducteur, toujours sur la même tête Hi-Watts mais pilotant
deux voix de théâtre artisanales en bois genre médium, monstrueusement
lourdes, copiées sur des JB Lansing, et chacune équipée d’un
haut-parleur de 46 cm et d’une décompression genre bass-reflex… Je dois
dire que la tête d’ampli culminait à 2,20 m au-dessus des voix de
théâtre empilées, et que faute d’être assez loin de cette installation,
j’en avais les cheveux largement décoiffés. C’était le bon temps. En
cherchant un peu, on doit pouvoir trouver une ou deux photos de scène
dans des bouquins sur le rock français. Personnellement, il me reste de
cette brève période simplement la Aria Pro II – qui a d’ailleurs joué
sur scène lors du spectacle d’inauguration de l’Espace Jules Verne de la
Maison d’Ailleurs (photo sans doute quelque par t sur le site de la MdA
?) ; mais là, elle était branchée sur une table de mixage, elle-même
branchée en stéréo sur deux petits amplis Fender. D’où la question :
comment faisait-on pour trimballer des trucs aussi lourds dans des
camions aussi pourris sans y laisser nos vertèbres ? On était vraiment
des malades… ;o)) Réponse : on y a partiellement laissé nos vertèbres –
en sus de nos oreilles.</p>
<p><br />
</p>