Journal d'un homme des bois, 20 avril 2012

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valery-jhb-une.jpgPluie, pluie, pluie… Il pleut quasiment sans cesse depuis maintenant deux semaines. Des vents très violents ont soufflé une partie de la nuit et le sol devant le chalet est couvert de petites prunes qui n’auront pas le temps de mûrir. Tristesse à l’idée d’un été sans prunes…

Pluie, pluie, pluie… Il pleut quasiment sans cesse depuis maintenant deux semaines. Des vents très violents ont soufflé une partie de la nuit et le sol devant le chalet est couvert de petites prunes qui n’auront pas le temps de mûrir. Tristesse à l’idée d’un été sans prunes. Regardé ce soir Tommy, le film, emprunté en DVD la semaine dernière à la médiathèque de Pessac. Dans ma jeunesse bruyante, j’étais un fan des Who – pas autant, certes, que Pascal J. Thomas, rock critic et fan de SF bien connu, qui usa ses culottes sur les mêmes bancs d’école que votre serviteur, et dont la collection de disques pirates des Who est quasiment légendaire (sa collection de pirates de Led Zeppelin EST légendaire). Je tiens donc Tommy, le double LP original sorti en 1969, pour un des dix plus grands chefs d’œuvre de toute l’histoire du rock – et sa version symphonique de 1972 pour une regrettable erreur. Quant au film réalisé par Ken Russell en 1975, sa vision, à l’époque, m’avait donné à estimer qu’il serait à tout jamais inutile de le revoir – même quand je serais devenu un vieux rocker nostalgique. Devenu vieux et écoutant toujours du rock, mais curieux de revisiter mes goûts et appréciations d’hier plutôt que de céder à la nostalgie, j’ai le grand plaisir de confirmer : Tommy, le film, est resté la même daube monumentale ! Il paraît qu’en 1993, Peter Townsend collabora à une version théâtrale de Tommy présentée à Broadway… mais je n’en sais pas davantage.

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