Pluie, pluie, pluie… Il paraît qu’il y a des élections aujourd’hui ? Passé la journée à acheter sur Amazon des livres de jardinage et de paysagisme en anglais – les anglais sont les vrais pros de ces activités. Je suis un aficionado de ces marchands qui proposent des livres au prix net de un centime d’euro – soit trois euros, avec le forfait port inclus. Ne me demandez pas comment on peut vendre des livres à ces prix-là et les expédier à l’international, tout en gagnant sa vie. Je n’en ai aucune idée.
Journal d'un homme des bois, 22 avril 2012
Pluie, pluie, pluie… Il paraît qu’il y a des élections aujourd’hui ? Passé la journée à acheter sur Amazon des livres de jardinage et de paysagisme en anglais – les anglais sont les vrais pros de ces activités. Je suis un aficionado de ces marchands qui proposent des livres au prix net de un centime d’euro – soit trois euros, avec le forfait port inclus. Ne me demandez pas comment on peut vendre des livres à ces prix-là et les expédier à l’international, tout en gagnant sa vie. Je n’en ai aucune idée. Soirée cinéma. J’ai toujours pensé que Solaris, réalisé par Tarkovsky en 1972, était le film le plus emmerdant de toute l’histoire du cinéma de SF – et limite le film le plus incompréhensible ex aequo avec 2001, l’Odyssée de l’espace : car si j’ai croisé dans ma vie un assez grand nombre de personnes prétendant avoir compris quelque chose à 2001 (et dans ce registre l’écrivain de SF pour la jeunesse Christian Grenier fut le plus convaincant), il ne m’a jamais été donné de rencontrer deux personnes ayant compris la même chose… Aussi est-ce avec une certaine réticence, pour ne pas dire une réticence certaine, que j’aborde le remake commis en 2002 par Steven Soderbergh avec, dans le rôle principal, l’inénarrable George Clooney, acteur célèbre pour sa participation à Return of the Killer Tomatoes (Le retour des tomates tueuses, 1988) de John De Bello, et, dans une moindre mesure, pour son engagement en faveur de cette catastrophe écologique que sont les capsules métallique pour machines à café. Bref, le bouffon hollywoodien dans toute sa splendeur. Soyons juste : Solaris, l’original, reste beaucoup plus emmerdant que Solaris, le remake. Mais Solaris, le remake, est largement plus incompréhensible que l’original – tant rien de rien n’y est expliqué quant à la nature de Solaris, la planète. Globalement, la daube est d’une ampleur incontestablement supérieure – sans pour autant atteindre l’encombrement du Retour des tomates tueuses ; mais à la décharge de ce dernier, on peut éventuellement en apprécier l’humour, valeur totalement absente de Solaris, original et remake. Sinon, quelqu’un sait qui a été élu ?