Où Francis Valéry nous raconte son expérience avec le café…
Où Francis Valéry nous raconte son expérience avec le café…
Ce matin, quand j’ai voulu me faire un café, il n’est tombé dans ma tasse qu’un ridicule filet d’eau à peine teintée – et ce pendant seulement quelques secondes. Je venais de remplir le réservoir donc le problème venait d’ailleurs. J’ai eu du mal à ouvrir le compartiment dans lequel on dépose la dosette – je possède une cafetière Sanséo d’entrée de gamme, achetée il y a cinq ou six ans et qui, je dois le reconnaître, est assez sollicitée. Chaque matin, je bois un premier café en petit-déjeunant – et un second dans la foulée, que j’emporte avec moi lorsque je m’installe devant mon ordinateur, pour lire les mails de la nuit. J’en bois un troisième en fin de matinée ou après le repas du midi. J’ai décidé il y a quelque temps de me limiter à trois cafés quotidiens, ce qui représente déjà une dose de caféine importante. Financièrement, c’est un budget des plus raisonnables : le paquet de 36 dosettes d’Arabica « classique » est vendu 1,80€ au Leader Price de Caviganc. À cinq centimes la dosette, cela fait quinze centimes par jour, soit 4,50€ par mois. Il y a des addictions plus coûteuses. Il y a aussi des cafés meilleurs que celui-là, mais bon…
Après avoir vérifié qu’il n’y avait pas de problème au niveau de la dosette, j’ai tenté d’avoir du rab – et cette fois il n’est rien coulé du tout. Kaput. Foutu. Cassé. En panne.
Je me suis alors souvenu que je possédais, quelque part, une cafetière à piston qui n’avait pas servi depuis cinq ou six ans, soit depuis que j’avais acquis ma Sanséo à dosettes. Avant la cafetière à piston, j’avais utilisé une cafetière électrique à filtre tout ce qu’il y a de plus banale et qui continue de servir lorsqu’il y a du monde à la maison et qu’il faut, le matin, fissa fissa, faire un litre de café d’un coup – déjà qu’il faut prendre son ticket pour les toilettes et la salle de bains, au moins que l’on puisse prendre le café sans devoir faire la queue devant la Sanséo !
Hélas, je me suis également souvenu que j’avais apporté cette cafetière à filtre à la maison de Tizac, pour les jours où nous travaillons à son aménagement, et avec elle les filtres ainsi que ma dernière boîte de café moulu (Malongo, commerce équitable). En fouillant tout de même dans mes placards, je suis alors tombé sur une poche de succédané de café, un mélange d’orge, avoine, chicorée, glands… garanti sans caféine, à peine ouverte mais à la date de péremption très largement dépassée – il faut dire que c’est franchement imbuvable !
J’ai également retrouvé, dans le tiroir où je conserve d’ordinaire mes petites boites de graines à germer, quelques doses de café en poudre, récupérées il y a une éternité je ne sais plus où… J’ai failli me résigner à me faire un jus de chaussettes avec une de ces choses (Nescafé) lorsque je me suis souvenu que, de toutes façons, je ne pouvais pas faire chauffer de l’eau sur la gazinière puisque j’étais justement tombé en panne de gaz hier soir – même que je suis allé finir la cuisson de mon riz (long et demi-complet, acheté en vrac) chez les voisins…
Conclusion : je vais devoir aller acheter sans tarder une bouteille de gaz, des filtres à café et une boîte de café moulu.
« Et alors ? » allez-vous me demander. Eh bien… rien ! C’était juste pour raconter quelque chose. Bonne journée à tous ! ;o))