L’autoradio m’apprend la mort de Georges Moustaki – il avait eu 79 ans le 3 mai dernier. C’était quelqu’un de magnifique, à tout point de vue. D’une beauté incroyable, dedans comme dehors. Tout jeune guitariste, je me suis fait la main sur des chansons comme « Le Métèque » ou « Pauvre Joseph », qu’on entendait alors à la radio.
Journal d'un homme des bois, 23-24 mai 2013
Jeudi 23 mai 2013
Profité de ma pause du début d’après-midi pour aller chez le vendeur de matériaux du village, acheter une trentaine de parpaings qui me serviront quand j’aurai fini mes articles. Fait deux voyages avec le break Ford de mon père – ma vieille Twingo n’étant pas très partante pour ce genre d’excentricités. L’autoradio m’apprend la mort de Georges Moustaki – il avait eu 79 ans le 3 mai dernier. C’était quelqu’un de magnifique, à tout point de vue. D’une beauté incroyable, dedans comme dehors. Tout jeune guitariste, je me suis fait la main sur des chansons comme « Le Métèque » ou « Pauvre Joseph », qu’on entendait alors à la radio. Ça devait être vers 1969. Tchao, mon ami métèque !
Vendredi 24 mai 2013
Envoyé à Marc (le boss de la Maison d’Ailleurs) une version poussée de mon article. Dans l’attente de ses commentaires et éventuelles demandes de modifications. C’est un éditeur exigeant, ça me plaît bien. En fin de journée, nous échangeons quelques mails. Je développe un passage, en raccourcis un autre, remanie une liaison entre deux paragraphes. Tout baigne.