Virée touristique à Bourg-sur-Gironde – j’ai l’habitude de faire visiter cette petite ville toute en remparts et passages secrets, que je connais comme ma poche, à tous les amis de passage…
Journal d'un homme des bois, 8-10 mai 2013
Mercredi 8 mai 2013
Virée touristique à Bourg-sur-Gironde – j’ai l’habitude de faire visiter cette petite ville toute en remparts et passages secrets, que je connais comme ma poche, à tous les amis de passage. Nous en profitons pour passer à Saint-Seurin de Bourg, pour acheter quelques bouteilles de Côtes de Bourg bio, directement au Château Puy d’Amour. Puis direction Blayes et sa citadelle fleurie. De retour, diner en famille – Flora et son copain sont aussi de passage. Nous sommes dix à table, ça tombe bien : pas un de plus, pas un de moins, dans la récolte du soir de radis. Le monde est bien fait…
Jeudi 9 mai 2013
Départ en début d’après-midi pour Bordeaux où la troupe prend ses quartiers. Journée pluie. Visite de la ville en voiture. Bordeaux by night, depuis la rive droite – Jiji en profite pour faire des photos panoramiques (je ne savais pas que ce genre de choses était possible). Journée pluie (je l’ai déjà dit ?).
Vendredi 10 mai 2013
Journée arcachonnaise : promenade au parc en haut de la ville, descente vers le centre-ville piétonnier, déjeuner au restaurant indien où nous avons nos petites habitudes, coup d’œil sur la plage et sur l’inénarrable galerie d’art qui y fait face (spécialisée dans le très-laid-très-cher pour bordeluches très-crétins). Retour en haut de la ville, pour récupérer la voiture et rapide tour motorisé (à pied, ils tirent à vue ou lâchent les chiens !) de la ville d’hiver et de sa collection d’hôtels particuliers plus kitch les uns que les autres. Petit coucou à la Dune du Pyla, investie par des escadrilles de parapentistes costumés en petites chochottes. Trop de monde, tout partout. Ca pue déjà l’été ! Nous mettons presque trois heures pour rentrer sur Bordeaux, dans un bouchon quasi ininterrompu. Tout le monde prend cela avec la plus grande philosophie, façon : « c’est la vie, c’est comme ça ! ». Décidemment, il n’y a que moi pour aimer la vie spartiate, solitaire et campagnarde que je mène – et pour détester tout autre mode de vie, en particulier urbaine.