Journal d'un homme des bois, 11 avril 2013

Journal d'un homme des bois |

valery-jhb-une.jpgC’est une journée écriture, il en faut également (je suis tout de même un peu payé pour cela…) ! Ces jours-ci, je travaille sur la prochaine exposition de la Maison d’Ailleurs, centrée sur Stalker. Je fais donc des recherches en vue de l’écriture de deux articles sur le thème du 'post' dans la littérature et dans la bande dessinée de SF.

Il n’y a effectivement pas de vent – comme la météo l’annonçait avant-hier ; par contre, il pleut sans discontinuer et ça, on ne l’attendait que pour demain. Tant pis. C’est une journée écriture, il en faut également (je suis tout de même un peu payé pour cela…) ! Ces jours-ci, je travaille sur la prochaine exposition de la Maison d’Ailleurs, centrée sur Stalker. Je fais donc des recherches en vue de l’écriture de deux articles sur le thème du 'post' dans la littérature et dans la bande dessinée de SF. J’ai l’air, comme ça, de me la jouer un rien glandu de la brousse… mais il m’arrive souvent de me lever en pleine nuit et de bosser jusqu’au lever du jour sur les expos et les textes qui les accompagnent, avant de commencer mes journées d’homme des bois jardinier ! En réalité, les gugus comme moi, qui créent par eux-mêmes les conditions de leur propre activité rétribuée, les gens à leur compte, comme on dit parfois, travaillent bien davantage (ne serait-ce qu’en nombre d’heures, tout simplement) que les personnes supposées être les 'vrais' travailleurs – façon salariés ou fonctionnaires. Avec cette différence – et cela, justement, fait toute la différence – que la maîtrise de notre emploi du temps, la gestion de notre peine en somme, nous appartient ; et cela n’a pas de prix (l’insécurité financière devient vite un mode de fonctionnement tout à fait acceptable en regard de l’avantage d’être un homme libre). En gros, moi je travaille, pendant que vous, vous bossez… Mais bon, j’empêche personne de faire pareil, hein !

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