C’est très beau, les bignones – mais c’est très envahissant et ça attire les guêpes. Bornés pendant quelques mois, les rejets ont ensuite été transplantés dans des pots en terre, puis remisés dans la serre, le temps de développer tranquillement leur propre système racinaire. Il y a deux ans, j’ai installé de mon côté une arche en métal en haut de l’un des trois petits escaliers qui grimpent de la petite maison vers le jardin – et j’ai placé un grand pot de chaque côté de l’arche, dans l’attente d’y planter des grimpantes.
Journal d'un homme des bois, 2 au 5 février 2013
Samedi 2 février 2013
Cours de vielle à roue à l’Ecole de Musique de Cenon, ce matin. Virée cet après-midi à l’Antre Bio, grande surface bio où l’on trouve tout (et davantage), installée en pleine brousse, un peu à l’écart de la route Bordeaux-Libourne. L’idée est d’y aller une fois par mois, pour faire le plein de ce que je ne trouve pas ailleurs, comme de la protéine de soja pure, en petits morceaux à réhydrater et cuisiner, des pâtes aux algues et à la spiruline, des farines diverses, et divers produits en vrac (fruits secs, céréales, légumineuses…).
Dimanche 3 février 2013
Virée à Andernos, chez les parents d’Anita. Acheté chez Derly un Olearia x haastii et un Jasmin d’hiver qu’il va maintenant falloir planter.
Lundi 4 février 2013
Il y a trois ans, mon père a récupéré quelques bignones en bordure de la pelouse qui s’étend devant la grande maison. Il s’agissait de rejets d’une ancienne bignone plantée au pied de la petite maison et qui, chaque année, en recouvre littéralement le toit d’un tapis de fleurs orange. C’est très beau, les bignones – mais c’est très envahissant et ça attire les guêpes. Bornés pendant quelques mois, les rejets ont ensuite été transplantés dans des pots en terre, puis remisés dans la serre, le temps de développer tranquillement leur propre système racinaire. Il y a deux ans, j’ai installé de mon côté une arche en métal en haut de l’un des trois petits escaliers qui grimpent de la petite maison vers le jardin – et j’ai placé un grand pot de chaque côté de l’arche, dans l’attente d’y planter des grimpantes. Au printemps dernier, j’ai installé dans un de ces pots une des bignones paternelles – et ma foi, elle ne s’y est pas déplu, à en juger par les premières lianes qui ont pris d’assaut une partie de la structure de l’arche, au cours de l’été. A l’automne, j’ai placé quelques bulbes à la périphérie des pots. Aujourd’hui, après avoir taillé la bignone et enrichi un peu la terre, j’ai installé dans le second pot le jasmin d’hiver acheté hier. D’ici deux ans, quand tout ce petit monde aura poussé, cela devrait faire un beau mariage de couleurs et de senteurs. Il aura fallu cinq ans pour mettre le décor en place. Le temps du jardinier – et de l’homme des bois – n’est décidément pas celui du citadin…
Mardi 5 février 2013
Déjeuné d’une remarquable purée de topinambours. Acheté de la colophane sur Amazon pour la roue de ma vielle. Ce matin, il faisait 13°c dans le chalet, un record, mais quelque chose me dit que l’hiver ne va pas tarder à se rappeler à nous.