Aventures et mésaventures de Wismerhill
Oyez ! Gentes dames, damoiselles et damoiseaux, oyez l’histoire de ce chevalier sans nom ! Venu de Whispers Hill, la colline aux murmures, il parcourait les Marches de l’Empire de Lhynn sans autre but que d’y trouver l’aventure. Sa rencontre avec Pile-ou-face, Pilou pour les intimes, voleur et trousse-gousset, moitié elfe selon d’aucuns, va radicalement changer le cours de sa vie. D’abord parce que Pile-ou-face donne enfin un nom à notre ami chevalier, ensuite parce que les deux aventuriers, du jour où leurs routes se croisent, ne se quitteront plus. Wis et Pilou sont les faces opposées d’une même pièce et l’alchimie entre ces deux êtres se révèle redoutablement efficace. Au contact de Pile-ou-face, Wismerhill perd très vite la naïveté et l’innocence qui l’habitaient et devient un redoutable bretteur prêt à tous les mauvais coups. L’aventureuse errance de ces deux spadassins manque de se terminer brutalement lorsqu’ils tombent sur la horde de détrousseurs menée par Ghorghor Bey, un « terrifiant demi-ogre à la force titanesque ». Surpris et séduit par les talents particuliers de Pile-ou-face, le demi-ogre, plutôt que de les réduire en charpie, enrôle finalement les deux aventuriers dans sa troupe. Sous les ordres de Ghorghor Bey, Wismerhill et Pile-ou-face marchent sur les riches cités de l’Empire dont les trésors n’attendent que d’être pillés, les défenseurs trucidés, les vins bus et les femmes violées, mais pas forcément dans cet ordre. En suivant Ghorghor Bey, Wismerhill apprend bien des choses. Il découvre l’art du commandement, prend conscience de ses pouvoirs psychiques — que le mage Hizin lui apprend à maîtriser et développer —, découvre l’amour physique avec la belle amazone Feidreiva. Surtout, il réalise qu’il n’y a pas d’avenir à faire partie d’une bande de brigands.
L’éradication totale de la horde de Ghorghor Bey par l’Armée des Chevaliers de la Lumière est une bénédiction pour Wismerhill qui, en compagnie de Pile-ou-face et de Feidreiva, recouvre la liberté et part à la recherche de son véritable destin. Celui-ci passe par Haazheel Thorn, seigneur et maître de la Lune Noire, qui rêve de s’emparer du pouvoir et doit réunir des alliés de poids pour renverser l’Empereur de Lhynn. Voyant en Wismerhill l’outil idéal pour parvenir à ses buts, il fait de ce chevalier errant son vassal, son protégé et son allié, plaçant auprès de lui une espionne aux charmes vénéneux en la personne de la Succube. Car Haazheel Thorn sait fort bien que Wismerhill peut se transformer en un terrible rival s’il n’y prend garde…
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Wismerhill et compagnie
Bande dessinée, Les Chroniques de la Lune Noire s’inscrit pourtant dans la grande tradition des jeux de rôles façon Donjons et dragons (domaine dans lequel Froideval a beaucoup œuvré, souvent d’ailleurs en pionnier). C’est donc sans grande surprise que l’on retrouve les personnages-clés d’une équipe de preux héros. Il y a le paladin sans peur, le voleur roué, la farouche amazone, le mage aux mille sortilèges et quelques autres encore. Il y a cependant de sensibles différences entre les caractères stéréotypés hérités de TSR et ceux imaginés par Froideval et Ledroit. En effet, là où les règles de Donjons et dragons conseillaient initialement de sélectionner un chevalier honnête et courageux, Froideval et Ledroit conçoivent un héros bien moins policé. Au premier abord, Wismerhill apparaît comme un chevalier de petite noblesse, sans nom et sans expérience. Cependant, au contact du roublard Pile-ou-face, Wismerhill devient rapidement un redoutable homme d’épée, adoptant la mentalité opportuniste et la morale modulable de son compagnon de route.
Sur cette base solide se constitue un groupe bariolé et pourtant redoutablement efficace. Comme toutes les équipes, celle de Wismerhill a une quête à mener. Une quête pour le pouvoir. Au fil des aventures du duo, Ghorghor Bey le demi-ogre, Feidreiva, Hizin le mage, Goum et sa petite sœur, Murata le Samouraï, Succube et le mage Shamballeau se joignent ainsi à Wismerhill et Pile-ou-face. Ces personnages secondaires lient leur destin à celui des deux héros, qui constituent les inamovibles piliers des Chroniques de la Lune Noire. Certains de ces compagnons de route n’échappent pas à la mort, cependant, grâce à la magie, la sorcellerie et autres arcanes permis dans le monde des Chroniques…, ils peuvent réapparaître. C’est le cas de Ghorghor Bey, un personnage au potentiel suffisamment intéressant pour inaugurer, en 2001, la série sœur des Chroniques de la Lune Noire, baptisée Les Arcanes de la Lune Noire.
Aussi rusé que ses personnages, Froideval prend son temps pour faire découvrir à ses lecteurs le monde et les personnages des Chroniques… Il ne faut pas moins de cinq volumes pour que la petite équipe se stabilise autour de Wismerhill. Le héros, dont le physique et le caractère évoluent au fil des épisodes, peut ainsi finalement compter sur le fidèle Pile-ou-face, la vénéneuse Succube, le brutal Ghorghor Bey et l’efficace Murata. Il faut aussi ces cinq volumes pour cartographier les différents royaumes et empires des Chroniques de la Lune Noire et faire découvrir les luttes de pouvoir qui les opposent. Ces cinq volumes sont enfin indispensables pour appréhender la destinée de Wismerhill au sein de ce monde où les complots politiques sont aussi meurtriers que les batailles épiques qui l’agitent.
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Les univers torturés d’Olivier Ledroit
Le monde et les héros des Chroniques de la Lune Noire sont tout droit sortis de l’imagination de Froideval, c’est une évidence. Ils sont très certainement le résultat d’années d’expérience en tant que joueur et concepteur de jeux de rôles. Cependant, ce monde et ces héros ne prennent vie qu’à travers les dessins d’Olivier Ledroit.[1]
Si Froideval ne se presse en rien pour narrer les exploits de Wismerhill, les dessins d’Olivier Ledroit savent aller droit au but avec énergie et efficacité. Chaque planche de Ledroit est un véritable tableau dont le dessinateur compose les harmonies de son trait fin et précis. Il sait utiliser toutes les possibilités de mise en page offertes par la bande dessinée moderne. Le style d’Olivier Ledroit évolue d’album en album, mais on peut remarquer certaines influences évidentes dans les premières chapitres des Chroniques… Ainsi, dans sa mise en page, Ledroit emploie certaines techniques que Frank Miller affectionne et qu’il utilise régulièrement dans sa perpétuelle recherche de l’efficacité narrative. Le trait pointu et détaillé de Ledroit fait également penser à Philippe Druillet, surtout dans quelques planches monumentales ou guerrières. Cependant, au fil des pages, le dessinateur des Chroniques de la Lune Noire se forge un style bien à lui dans lequel on distingue encore ça et là un maniérisme digne de Bill Sienkiewicz.
L’efficace association Ledroit-Froideval permet de mettre en place les décors, les intrigues et les personnages à travers les cinq premiers volumes de la série publiés, depuis 1989, par les Editions Zenda, puis par les Editions Dargaud.
Lorsque Cyril Pontet prend en main l’avenir graphique des Chroniques… en 1995, Olivier Ledroit s’en va créer Xoco, une nouvelle série fantastique. Scénarisée par Thomas Mosdi pour les éditions Vents d’Ouest, cette bande dessinée n’a rien à voir avec les Chroniques… Chronologiquement située dans les années 30, à New York, Xoco fait penser à un étrange mélange entre Lovecraft et les X-Files. L’histoire n’est pas totalement convaincante, mais les dessins de Ledroit impressionnent. Travaillant en couleurs directes, le dessinateur conçoit de véritables œuvres d’art qui collent parfaitement au récit.
Le noir est également la couleur dominante de Sha. Publiée par Soleil Productions, entre 1996 et 1998, cette trilogie marque les débuts d’une fructueuse collaboration entre l’illustrateur français et Pat Mills. Bien connu pour son travail sur Judge Dredd et co-créateur de Marshall Law, le scénariste britannique invite le lecteur à visiter une Amérique du futur inquiétante et fasciste mise en images par Ledroit avec une noirceur extrême.
En 1997, Olivier Ledroit se lance en solo le temps des quelques planches d’Ennemis mortels, adaptation d’une nouvelle de Philip K. Dick pour la revue Golem. Il poursuit dans cette voie avec Les Irradiés, premier et unique volume d’une série avortée de science-fiction intitulée La Porte écarlate (Soleil).
Cet album est dominé par le rouge, couleur également dominante dans Requiem chevalier vampire, la collaboration suivante d’Olivier Ledroit et de Pat Mills. Cette nouvelle série entraîne le lecteur au plus profond d’un enfer dominé par des vampires sanguinaires. Un monde qui, d’une certaine manière, n’est pas très éloigné de celui des Chroniques de la Lune Noire.
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Ghorghor Bey et compagnie
Alors que la saga des Chroniques… suit son train de sénateur (un album tous les dix-huit mois environ), vers une conclusion que l’on sent à la fois de plus en plus proche et de plus en plus retardée (ce qui ne lasse pas d’énerver…), alors qu’Olivier Ledroit a abandonné l’Empire de Lhynn entre les pinceaux de Cyril Pontet pour se consacrer à son infernale et vampirique saga, François Froideval tente quelque chose d’encore exceptionnel dans le monde de la BD franco-belge en lançant plusieurs séries parallèles se situant dans l’univers des Chroniques de la Lune Noire. Cette technique, qui peut s’apparenter au spin-off américain, avait déjà été utilisée par Jean-Michel Charlier pour conter en parallèle les aventures de Blueberry (dessinées par Jean Giraud) et La Jeunesse de Blueberry (mise en images par Colin Wilson) et pour mener de front deux croisières épiques de Barbe-Rouge, l’une illustrée par Patrice Pellerin et l’autre par Christian Gaty. Relativement rare sous nos latitudes, cette technique narrative semble se développer avec les nouvelles générations d’auteurs, consciemment ou inconsciemment influencés par les univers cohérents de la bande dessinée américaine.[2]
Avec ces séries parallèles, Froideval éclaire quelques zones d’ombre laissées dans la série principale. Comme son nom l’indique, Methraton s’intéresse tout particulièrement au mage ultime qui joue un rôle non négligeable dans les Chroniques de la Lune Noire.
Le premier volume conte ainsi la jeunesse de Serpent, le héraut de Methraton. S’il est certain que ce personnage recèle un réel potentiel, son enfance dans une Egypte imaginaire traîne en longueur au fil des quelque quarante-six planches de l’album.
Plus intéressante est la série des Arcanes de la Lune Noire, dont le premier volume raconte la jeunesse du terrible Ghorghor Bey. Dans cet opus, Froideval donne la vedette au demi-ogre dont il dévoile les jeunes années et les premiers exploits juste avant sa rencontre avec Wismerhill et Pile-ou-face. On y retrouve tout ce qui fait le charme des Chroniques
de la Lune Noire, l’humour et le second degré omniprésents, ainsi que le respect de certaines règles du monde des jeux de rôles. Mais surtout, ces Arcanes permettent de retrouver un Olivier Ledroit au mieux de sa forme, maîtrisant parfaitement son trait et s’offrant le luxe d’un splash panel à la Druillet pour une scène de bataille d’anthologie.
En complément de ces séries parallèles, Les Chroniques de la Lune Noire ont, tout comme l’univers de Donjons et dragons, inspiré un jeu vidéo. Développé en 1999 par Cryo Interactive et orienté stratégie en temps réel (RTS), ce dernier n’a que moyennement convaincu les gamers. Il faut dire que malgré l’évidente richesse de l’univers des Chroniques… et la participation active des auteurs originaux à sa conception, ce jeu ne parvient pas à rivaliser avec Warcraft, seule et unique référence en matière de RTS. La fin prématurée de Cryo empêche un Chroniques de la Lune Noire online de voir le jour, ne laissant à Wismerhill et consorts qu’un seul champ de bataille, celui de la bande dessinée.
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Les Conclusions de la Lune Noire
Dans la grande tradition des jeux de rôle, Wismerhill poursuit sa quête à travers les albums des Chroniques de la Lune Noire. Et si à ce jour [i.e. en juillet 2004] la série tire en longueur de manière exaspérante, les premiers volets de la saga, ceux qui bénéficient du style affûté d’Olivier Ledroit, demeurent un summum pour tout amateur de fantasy épique et débridée, des albums à lire et relire et qui ont sans conteste ouvert une voie de sang et de fureur dans le paysage de la BD franco-belge.
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Ailleurs et elsewhere
A l’instar de la plupart des personnages moorcockiens, on peut se demander si Wismerhill est un héros au service du Bien ou l’instrument du Mal. Tant que Froideval n’aura pas achevé la saga des Chroniques… il apparaît difficile de répondre à cette question. De la même manière, on peut s’interroger au sujet de Guts, le héros de Berserk. Cette série d’heroic fantasy nippone se caractérise par une violence extrême, parfois proche du gore, mais aussi par le véritable mystère qui entoure le personnage de Guts. Ce n’est d’ailleurs que petit à petit, en ayant recours à des flash-back, que son créateur, le mangaka Kentarô Miura, nous révèle les divers aspects de ce terrifiant guerrier que les traumatismes d’une jeunesse au milieu de mercenaires sans foi ni loi ont transformé en un véritable Terminator médiéval. Berserk est prépubliée au Japon dans le mensuel Jets et compte déjà vingt-six volumes édités par Hakusen Sha. En France, ce sont les Editions Dybex qui en ont proposé les six premiers volumes d’une version francisée et non censurée hautement recommandée.
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Bibliographie
Les Chroniques de la Lune Noire
Scénario : François Froideval – Dessins : Olivier Ledroit (vol. 1 à 5) ; Cyril Pontet (vol. 6 à 14.) et Fabrice Angleraud (vol. 0) – Couvertures : Olivier Ledroit – Editeur : Zenda (vol. 1 à 4) et Dargaud (vol. 5 et suiv.)
Volume 1 – Le Signe des Ténèbres (1989) – Lettrage : Martine Segard
Volume 2 – Le Vent des dragons (1990) – Lettrage : Martine Segard
Volume 3 – La Marque des démons (1991) – Couleurs : Isabelle Merlet
Volume 4 – Quand sifflent les serpents (1992) – Lettrage : Martine Segard – Couleurs : Olivier Ledroit et Isabelle Merlet
Volume 5 – La Danse écarlate (1994) – Couleurs : Isabelle Merlet
Volume 6 – La Couronne des ombres (1995) – Couleurs : Isabelle Merlet
Volume 7 – De vents, de Jade et de Jais (1997) – Couleurs : Isabelle Merlet
Volume 8 – Le Glaive de justice (1999) – Couleurs : Isabelle Merlet
Volume 9 – Les Chants de la négation (2000) – Couleurs : Christian Favrelle
Volume 10 – L’Aigle foudroyé (2002) – Couleurs : Yves Lencot
Volume 11 – Ave Tenebrae (2003) – Couleurs : Yves Lencot
Volume 12 – La Porte des Enfers (2005) – Couleurs : Yves Lencot
Volume 13 – La Prophétie (2006) – Couleurs : Nicolas Guenet
Volume 14 – La Fin des Temps (2008) – Couleurs : Nicolas Guenet
Volume 0 – En un jeu cruel (2011) – Couleurs : Anouk Pérusse-Bell
Methraton
Scénario : François Froideval – Dessins : Druet – Couverture : Olivier Ledroit – Editeur : Albin Michel
Volume 1 – Le Serpent (2001) – Lettrage : Julie Massin – Couleurs : Drouay
Volume 2 – Le Crâne (2003) – Lettrage : Julie Massin – Couleurs : Balland
Volume 3 – Pharaon (2006) – Couleurs : Balland
Les Arcanes de la Lune Noire
Scénario : François Froideval – Dessins et couverture : Olivier Ledroit – Editeur : Dargaud
Volume 1 – Ghorghor Bey (2001) – Couleurs : Yves Lencot
Volume 2 – Pile ou Face (2007) – Couleurs : Yves Lencot
Volume 3 – Parsifal (2010) – Couleurs : Yves Lencot
Les Chroniques de la Lune Noire : le jeu vidéo
Auteurs : Laurent Bretonnière, Christian Farcy, François Froideval, Cyrille Linard et Eddy Neveu – Story Board : Olivier Ledroit – Producteurs : Jean-Martial Lefranc et Philippe Ulrich – Développeur et éditeur : Cryo Interactive Entertainment (1999)
Les autres mondes d’Olivier Ledroit, dessinateur :
1995
Wolverine’95 « Omega Red » pin-up page (Editor : Mark Powers – Marvel Comics)
1996
Xoco volume 1 Papillon obsidienne (scénario de Thomas Mosdi et lettrage d’Anne Drano – Editions Vents d’Ouest)
Xoco volume 2 Notre Seigneur l’Ecorché (scénario de Thomas Mosdi et lettrage d’Anne Drano – Editions Vents d’Ouest)
Sha volume 1 The Shadow One (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Soleil Productions)
1997
Sha volume 2 Soul Wound (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Soleil Productions)
« Ennemis mortels » dans Golem n°1 (d’après la nouvelle « Shell Game » [« Dans la coque »/« Les Assiégés »] de Philip K. Dick – Le Téméraire)
1998
Sha volume 3 Soul Vengeance (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Soleil Productions)
La Porte Ecarlate volume 1 Les Irradiés (scénario d’Olivier Ledroit et lettrage d’Anne Drano – Soleil Productions)
1999
Requiem chevalier vampire volume 1 Résurrection (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2001
Requiem chevalier vampire volume 2 Danse macabre (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2002
Requiem chevalier vampire volume 3 Dracula (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2003
Requiem chevalier vampire volume 4 Le Bal des vampires (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2004
Requiem chevalier vampire volume 5 Dragon Blitz (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2005
Requiem chevalier vampire volume 6 Hellfire Club (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2007
Requiem chevalier vampire volume 7 Le Couvent des Sœurs de Sang (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2008
Requiem chevalier vampire volume 8 La Reine des âmes mortes (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2009
Requiem chevalier vampire volume 9 La Cité des pirates (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
2011
Requiem chevalier vampire volume 10 Bain de sang (scénario de Pat Mills, traduction de Jacques Collin et lettrage d’Anne Drano – Nickel Productions)
[1] Et ceux de Cyril Pontet depuis 1995.
[2] Les spin-off de la BD franco-belge se multiplient ces dernières années. On peut ainsi citer, à titre d’exemple, les séries d’Alexandro Jodorowsky : L’Incal et Après l’Incal par Mœbius, John Difool avant l’Incal par Zoran Janjetov et La Caste des Méta-Barons par Juan Gimenez, les productions de Scotch Arleston : Lanfeust de Troy et Lanfeust des étoiles dessinées par Didier Tarquin et Trolls de Troy par Jean-Louis Mourier, ou encore l’univers space opera de Didier Crisse qui se dédouble en Kookabura par Crisse et Kookabura Universe par Nicolas Mitric (et autres). Sans oublier, en 2003, la tentative de création d’un Semicverse cohérent, allant de Zembla jusqu’aux Strangers, dans les pages des productions Semic.