Debout à 5h, journée lambris. Pose vers 9h pour boire un café. A la radio, ça parle des problèmes chez Peugeot. A propos des salariés, j’entends : « Ils sont quatre-vingt à avoir remis leur lettre de démission de peur de se retrouver au chômage ». Quelqu’un peut-il m’expliquer le sens de cette remarque ?
Journal d'un homme des bois, 24 juillet 2012
Debout à 5h, journée lambris. Pose vers 9h pour boire un café. A la radio, ça parle des problèmes chez Peugeot. A propos des salariés, j’entends : « Ils sont quatre-vingt à avoir remis leur lettre de démission de peur de se retrouver au chômage ». Quelqu’un peut-il m’expliquer le sens de cette remarque ? Reprise du lambris. Nouvelle pose vers 11h – j’ai mal aux vertèbres cervicales, à force de manier le marteau en me tortillant en haut d’un marchepied, à ras du plafond. A la radio, un stagiaire quelconque explique que Ry Cooder joue de la slide – et explique que cela consiste à « glisser avec un doigt sur une corde » ; avant de passer un morceau dans lequel la partie de guitare est en flat picking (au médiator, façon Neil Young à l’époque Harvest, par opposition au finger picking du regretté Marcel Dadi). L’autre jour, à la télé, j’ai vu une émission où quelqu’un jouait le scandalisé en affirmant que, dans le monde de l’entreprise, les stagiaires n’étaient généralement pas payés, et qu’on leur faisait miroiter un vrai boulot… du coup, il paraît qu’ils acceptent d’aligner les stages. C’est pas Brassens qui chantait : « Quand on est con, on est con » ? Sérieux ! Vu le flot d’idioties que déversent dans nos malheureux pavillons auditifs les stagiaires estivaux de France Inter, on va quand même pas, en plus, les payer !?