Journal d'un homme des bois, 14-15 avril 2012

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valery-jhb-une.jpgVirée dans les magasins genre farfouilleries du coin – histoire de finaliser l’aménagement de la salle de bains. La récup’ et le bricolage ont leurs limites et je me vois mal confectionner un rideau de douche avec mon vieux stock de sacs en plastique datant de l’époque où les grandes surfaces en distribuaient comme on en voulait ! Cela fait maintenant une semaine qu’il pleut quasiment sans interruption…

Samedi 14 avril 2012

Virée dans les magasins genre farfouilleries du coin – histoire de finaliser l’aménagement de la salle de bains. La récup’ et le bricolage ont leurs limites et je me vois mal confectionner un rideau de douche avec mon vieux stock de sacs en plastique datant de l’époque où les grandes surfaces en distribuaient comme on en voulait ! Cela fait maintenant une semaine qu’il pleut quasiment sans interruption – la température ambiante a encore baissé et le vent est froid. Les tomates ne vont pas apprécier. Achat de quelques plantes comestibles à Jardiland et Truffaut – menthe chocolat et ache – ainsi qu’une astilbe, celle plantée l’an dernier n’ayant pas résisté à l’hiver.

Vendredi 15 avril 2012

Fête des plantes annuelle sur le vaste espace du Bourghail, à Pessac – limitrophe de Mérignac. J’y suis venu il y a deux ans mais je n’y avais pas trouvé mon bonheur – j’achète le tout venant à meilleur prix dans les jardineries ou sur les marchés, et les végétaux sortant un peu de l’ordinaire ne sont généralement pas présenté dans ces rassemblements très « famille » : les gens viennent surtout pour se balader et éventuellement pour acheter des plants de tomates et de poivrons, ainsi que des pots d’aromatiques façon basilic, ciboulette, menthe… Je ne suis d’ailleurs pas plus malin que la moyenne puisque je repars avec un pot de menthe marocaine qui, vu le nombre de tiges et leur port, m’a l’air en pleine forme. De fait, en la dépotant, je constate que des puissantes racines font le tour du chignon racinaire central, parfois plusieurs fois, avant de jaillir à la surface, contre la bordure intérieure du pot. Il était temps de s’occuper de la belle. En quelques coups de sécateur, j’obtiens sept pieds indépendants et vigoureux que j’installe dans des gros pots en terre cuite. A l’automne, je prélèverai une partie des plans les plus vigoureux et replanterai des tronçons de racine dans une douzaine de nouveaux pots – bien que la menthe soit une plante vivace, j’ai constaté que la cultiver comme une annuelle, en bouturant des morceaux de racines de l’année, semble renforcer son arôme. Enfin, il me semble – mais cette remarque est purement empirique. En tout cas, ça fera des pots à offrir aux copains de passage.

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