« Ce matin, conférence de presse à la Maison d’Ailleurs, dans la grande salle de l’Espace Jules Verne. Sur un arrière-plan d’affichotron, les quatre conférenciers sont installés derrière des tables ; il y a là le curateur invité de l’exposition, Marc Atallah, le directeur de la MdA, un représentant de Pro Helvetia, principal financier extérieur sur ce projet précis, et la conseillère municipale en charge de la culture pour la ville d’Yverdon-les-Bains. »
Journal d'un homme des bois, 8 mars 2012
Ce matin, conférence de presse à la Maison d’Ailleurs, dans la grande salle de l’Espace Jules Verne. Sur un arrière-plan d’affichotron, les quatre conférenciers sont installés derrière des tables ; il y a là le curateur invité de l’exposition, Marc Atallah, le directeur de la MdA, un représentant de Pro Helvetia, principal financier extérieur sur ce projet précis, et la conseillère municipale en charge de la culture pour la ville d’Yverdon-les-Bains. Face à deux douzaines de journalistes et à une vingtaine de personnes diverses : quelques-uns des artistes, les petites mains de la MdA et une partie de nos guides venus voir ce qu’ils vont devoir "vendre" aux visiteurs, au cours des prochains mois. Bonne ambiance et excellente réactivité de la presse. Il faut dire que depuis des mois la MdA et la ville d’Yverdon ont mis le paquet au niveau de la com’ – un immense panneau accueille le visiteur à la sortie de la gare et des oriflammes balisent le chemin jusqu’à la MdA. Bien que l’ancien bâtiment – lieu essentiel de l’exposition – soit encore dans un bordel invraisemblable, la conférence de presse a été parfaitement réussie. A défaut de montrer aux journalistes l’exposition en avant-première, le boss a improvisé une visite guidée des coulisses sur fond de making of. Ce qui, en définitive, titille encore plus nos visiteurs, conscients de découvrir ce que nul humain ordinaire ne verra jamais ! Quant à moi, ami lecteur, sache que j’ai passé le reste de la journée à saisir dans une base Excel un complément d’inventaire de nos collections de littérature populaire, que j’avais dressé à la main il y a deux ans. Ma grand-mère avait coutume de rappeler qu’il n’y a pas de sots métiers, mais seulement de sottes gens.