Je me suis enfin décidé à compléter mes archives de la revue Nexus, avec la douzaine de numéros anciens encore disponibles chez l’éditeur, parmi la bonne vingtaine de numéros qui me manquaient encore. Voilà : il continuera de me manquer une douzaine d’épuisés – et réputés introuvables : en plus de deux années de recherche, je n’ai jamais vu passer un seul numéro sur ebay ou sur Amazon. Il paraît que circulent des versions numériques en pdf. Il va falloir partir en chasse.
Journal d'un homme des bois, 5 juillet 2012
Je me suis enfin décidé à compléter mes archives de la revue Nexus, avec la douzaine de numéros anciens encore disponibles chez l’éditeur, parmi la bonne vingtaine de numéros qui me manquaient encore. Voilà : il continuera de me manquer une douzaine d’épuisés – et réputés introuvables : en plus de deux années de recherche, je n’ai jamais vu passer un seul numéro sur ebay ou sur Amazon. Il paraît que circulent des versions numériques en pdf. Il va falloir partir en chasse. Dans la foulée – et tant qu’on y est à dépenser de l’argent – je souscris un abonnement à la revue nantaise Terraeco, qu’ainsi je n’aurai plus à emprunter à la médiathèque de Pessac. Et comme on ne peut pas passer toutes ses journées à lire, j’attaque la pose de bandes d’isolation dans ma salle de bains et dans ma cuisine – histoire de moins me geler les fesses (et le reste)cet hiver que lors de l’hiver passé. Avant de commencer à passer le verso des premiers lambris au xylo – on peut être écolo… mais se résigner à traiter les charpentes au xylo histoire de ne pas les voir tomber en poussière en quelques années. C’est qu’à la campagne, les ravageurs du bois ont de l’appétit... C’est aussi parce que chaque fois que j’aperçois un capricorne en train d’essayer d’aller pondre dans ma volige, je l’attrape délicatement et je vais le déposer sur un tas de bois prévu à cet effet, à l’écart. Ben oui : les capricornes ont autant le droit de vivre que… au hasard : Bernard Tapie (pour rester dans la catégorie ravageur !). Dans le temps, avant que le bon peuple rural ne succombe à la psychose hygiéniste et au syndrome du tout-rasibus, par contagion avec ces crétins de néo-ruraux et autres crypto-banlieusards qui nous ont envahis, tous obsédés de la tondeuse à gazon et intox du désherbant, on aménageait dans le fond du jardin un tas de bois en vrac. Et on laissait s’y installer les termites, ce qui évitait qu’elles ne s’installent dans les toitures des bâtiments ! Par ailleurs, on laissait les fourmis s’installer dans le jardin, ça et là, sous les pots ou sous les cailloux, ce qui avait pour conséquence heureuse d’empêcher les termites d’approcher de la maison – car termites et fourmis ne font pas bon ménage ! Bref, plus on intervient et plus c’est le bordel. Et moins on en fait, plus tout s’harmonise. Simplement parce que tout est Bouddha.