Avant d’être une star de cinéma internationale sous la houlette de Sam Raimi, avant d’être un héros de jeux vidéo, avant d’être un nouveau phénomène de merchandising… Spider-Man, bien sûr, est un personnage de bandes dessinées. Et ça ne date pas d’aujourd’hui, puisqu’il y a déjà quarante ans que le tisseur de toile est venu bouleverser le monde des comic books. À sa façon, il a radicalement modifié la manière d’appréhender le phénomène super-héroïque. Aussi était-il grand temps de s’intéresser aux origines de ce super-héros très particulier.
L’extraordinaire Homme-Araignée
C’est dans les pages du quinzième et dernier numéro d’Amazing Fantasy que Spider-Man fait ses premiers pas dans le monde des super-héros.
Publiée en août 1962 par Marvel Comics, cette aventure permet de découvrir un super-héros différent. Les premières images de ce récit ne sont pas, comme on pourrait s’y attendre, celles d’un justicier en pleine action. En effet, c’est un jeune étudiant binoclard et un peu trop cloche qui semble jouer les premiers rôles. Il s’appelle Peter Parker et, lorsqu’il ne suit pas de cours sur le campus, il habite chez son oncle Ben et sa tante May. Sa vie, jusque-là fort tranquille, se trouve bouleversée le jour où, assistant à une expérience, il se fait piquer par une araignée radioactive. Peter s’aperçoit bien vite que cette petite piqûre a d’énormes conséquences. Son corps frêle semble chargé d’une énergie fantastique. Il se sent capable de déplacer des montagnes et découvre qu’il lui est désormais possible de grimper le long des murs. Peter prend immédiatement conscience que de tels pouvoirs peuvent lui offrir gloire et fortune. Tant bien que mal, il se fabrique un costume d’araignée et met au point, grâce à ses connaissances en chimie, un liquide arachnéen qui lui permet de devenir un véritable Spider-Man. Caché sous un masque lui garantissant l’anonymat, Peter joue alors de son personnage mi-homme mi-araignée pour faire une fructueuse prestation à la télévision.
À la sortie des studios, Peter, toujours vêtu de son costume d’araignée, voit passer un homme poursuivi par un agent de sécurité. Un simple geste lui permettrait d’arrêter le fuyard, mais Peter, malgré ses nouveaux pouvoirs, ne se sent pas l’âme d’un héros. Plus tard, alors qu’il a repris son identité civile et regagne son domicile, Peter a la surprise de voir une voiture de police garée devant chez lui. Son oncle Ben a été abattu par un cambrioleur. Fou de colère, Peter se précipite à la poursuite du voleur, le rattrape et l’envoie au tapis. Il découvre alors avec horreur que l’homme n’est autre que le fuyard du studio de télévision…
Par son inaction d’un jour, il a causé la mort de son oncle. La leçon est amère pour Peter Parker, qui comprend enfin qu’il n’est pas de pouvoir sans responsabilité, responsabilité d’autant importante que le pouvoir est grand.
Avec de telles origines, Spider-Man est forcément un super-héros hors norme. Plus humain que Superman, moins vengeur que Batman, plus acrobatique que The Thing, moins emblématique que Captain America, Spider-Man est un super-héros qui a gardé intacte son humanité. Stan Lee, l’un de ses créateurs, y a particulièrement veillé en entourant Peter Parker/Spider-Man d’une galerie de personnages secondaires hauts en couleurs. De Tante May à J. Jonah Jameson, en passant par Gwen Stacy ou Norman Osborn, sans oublier Mary Jane Watson et Flash Thompson, Peter Parker se trouve ainsi doté d’un véritable environnement familial et social pour le meilleur et, parfois, pour le pire.
Le spectaculaire Stan Lee
En 1962, lorsque Spider-Man fait sa toute première apparition, le monde des comic books n’est pas encore submergé par les super-héros. À cette époque, il y a de nombreux titres consacrés à des genres divers et variés : romance, western, horreur. Lancer un titre avec un super-héros inconnu constitue plus que jamais un risque pour Marvel, qui n’est alors que le deuxième éditeur de comics du pays, assez loin derrière DC Comics. Même si Marvel possède déjà quelques personnages charismatiques, tels le patriotique Captain America (créé en 1941 par Joe Simon et Jack Kirby) ou l’énigmatique Sub-Mariner (créé par Bill Everett en 1940), il lui est encore difficile de rivaliser avec les super-héros purs et durs que sont Superman, Batman ou Wonder Woman. Mais un certain Stan Lee est prêt à modifier la donne en créant une nouvelle génération de super-héros, génération qui rassemblera des individualités aussi complexes que les Fantastic Four, l’Incredible Hulk et bien d’autres.
Né en 1922, à New York, Stan Lee a rejoint Marvel[1] à l’âge de seize ans. Mais ce n’est pourtant que dans les années 60, après divers petits boulots au sein de la compagnie, que ses talents de créateur, scénariste et editor éclatent au grand jour. En effet, Stan Lee parvient à donner une nouvelle dimension aux histoires classiques de super-héros en intégrant à ses récits des éléments tirés du quotidien. Au lieu de situer l’action de ses scénarios dans des villes fictives comme la Metropolis de Superman ou la Coast City de Green Lantern, Lee fait de New York le décor des exploits des nouveaux super-héros marvéliens. Si ses héros défendent toujours la veuve et l’orphelin, il leur arrive d’avoir des fins de mois difficiles ou de se heurter à des problèmes très terre à terre. Ainsi, lorsque le Fantasticar est endommagé dans un combat contre le Doctor Doom, Mister Fantastic n’a d’autre choix que de réparer lui-même son fantastique véhicule. Et lorsque Spider-Man déchire son costume durant un affrontement contre le Green Goblin, Peter Parker se remet à la couture… Stan Lee donne une dimension humaine à des personnages aux pouvoirs surhumains. Il est le premier à le faire à une époque où tant Superman que Batman sont dénués de la moindre ébauche de vie privée, et moins encore de cape à rapiécer…
Cependant, malgré ces quelques contraintes très humaines, les Fantastic Four restent de véritables super-héros. Détenteurs de pouvoirs hors du commun, ils décident immédiatement de les mettre au service de la loi et de l’ordre, se lançant sans remords à l’assaut de tous les super-vilains. Il n’y a aucune ambiguïté tant dans leur attitude que dans leur choix. Et, quelle que soit la puissance de leurs adversaires, ils sont toujours vainqueurs car, c’est bien connu, le Bien triomphe toujours du Mal. Le manichéisme est une caractéristique essentielle des histoires de super-héros : même la nouvelle génération de super-héros créée par Stan Lee ne peut y échapper. Pourtant, avec Spider-Man, Lee tente d’aller plus loin dans la redéfinition du genre. Associé au dessinateur Steve Ditko, il conçoit un personnage qui ne correspond pas aux critères super-héroïques. Pourtant doté des pouvoirs d’une araignée humaine, Spider-Man n’est ni un monstre, ni un dieu. Il n’est qu’un jeune étudiant vêtu d’un collant rouge et bleu. Ce n’est pas un colosse aux muscles hypertrophiés, pas plus qu’un athlète surentraîné. C’est un être humain normal, ou presque. Derrière le masque de Spider-Man se cache un adolescent modelé pas ses joies et ses peines, ses doutes et ses angoisses. En découvrant ses pouvoirs, le jeune Parker s’imagine déjà riche et célèbre. Pas un seul instant il se voit en justicier new-yorkais. Seule la mort injuste de son oncle Ben le poussera à faire un choix décisif : il sera certes un super-héros, mais ce sera contre son gré… Enfin, et contrairement à Batman, la vengeance n’est pas la première des motivations de Spider-Man. Le principal moteur de notre super-héros, c’est bien la culpabilité.
Dans la toile de Steve Ditko
Une fois sa copie terminée, Stan Lee se met en quête du dessinateur capable d’illustrer son scénario. Son choix se porte tout naturellement sur Jack Kirby. Celui que l’on surnomme le King vient de participer à la création des Fantastic Four et à la reprise des exploits de Captain America. Ces deux séries ayant reçu un fort bon accueil public, Kirby semble tout désigné pour dessiner les aventures de Spider-Man. Cependant, lorsqu’il voit les premières esquisses du personnage réalisées par le King, Stan Lee se rend compte que quelque chose ne va pas. Le Spider-Man de Kirby est trop puissant, trop super-héroïque. Pour que la série accroche le lecteur, Lee est convaincu qu’il faut que ce dernier puisse s’identifier à ce héros malgré lui. La toute puissance du dessin de Kirby ne convient pas au Spider-Man qu’il vient de concevoir. Lee part donc en quête d’un autre artiste.
Il n’a pas besoin d’aller bien loin, puisqu’il travaille depuis plusieurs mois avec un certain Steve Ditko. Ensemble, ils livrent les petites histoires de science-fiction et d’horreur qui composent le sommaire habituel d’Amazing Fantasy. Le style de Steve Ditko est pratiquement l’antithèse de celui de Jack Kirby ; beaucoup plus fin, et ses personnages sont moins musculeux que ceux du King. Alors que Kirby met en avant l’aspect héroïque de ses héros à travers un trait puissant et un sens des proportions très personnel, Ditko cherche davantage de réalisme et reste tout à fait capable de dessiner un citoyen moyen au milieu des monstres extraterrestres d’Amazing Fantasy. Illustré par Ditko, Spider-Man garde la silhouette juvénile de l’étudiant qu’il est lorsqu’il tombe le masque, et ce, sans pour autant se départir d’une certaine grâce animale. Dès le premier épisode, Ditko trouve les postures idéales, entre grâce, force et fluidité hors du commun.
Ensemble, Lee et Ditko font de Spider-Man un super-héros réellement différent, bien éloigné du modèle classique de l’époque. Là où un Superman paraît invincible, intouchable, Spider-Man semble bien frêle et bien humain, sentiment tout aussi prégnant dans le scénario de Stan Lee que dans les dessins de Steve Ditko.
Alors que Stan Lee prend le temps de bâtir de solides fondations au mythe de Spider-Man[2], Steve Ditko passe la main après trente-huit épisodes. Il quitte Marvel pour rejoindre DC Comics, où il créera bientôt de nouveaux personnages, tels que The Creeper ou Hawk and Dove. Sa succession sera assurée avec bonheur, tout d’abord par John Romita, puis par une pléiade de dessinateurs et d’encreurs efficaces : John Buscema, Gil Kane, Ross Andru, Mike Esposito et Jim Mooney contribueront ainsi à la légende du tisseur en illustrant les meilleures histoires de la série dans les années 70.
D’autres Spider-Men
L’évident succès d’Amazing Spider-Man incite Marvel à développer d’autres séries consacrées aux exploits de l’homme- araignée. Très vite, Spider-Man devient l’un des locataires habituels de Marvel Team-up, titre qui permet aux super-héros marvéliens de s’allier pour des aventures inédites. Il joue aussi les guest-stars dans les autres séries Marvel, croisant régulièrement son ami Johnny Storm des Fantastic Four et devenant même Vengeur réserviste. Il faut cependant attendre quelques années pour que, à l’instar d’un Superman, Spider-Man obtienne une seconde série régulière en parallèle avec Amazing Spider-Man. Gerry Conway et Sal Buscema en profitent pour y présenter d’autres facettes du célèbre super-héros. Même si cette nouvelle série s’intitule Peter Parker The Spectacular Spider-Man, elle s’intéresse surtout aux exploits du tisseur, la vie privée de Peter Parker n’y étant guère développée.
Au fil des ans, d’autres titres réguliers ou éphémères contribuent à créer un véritable Spider Universe au cœur même du Marvel Universe, s’enrichissant, au gré de l’imaginaire des scénaristes, d’intrigues parallèles et parfois contradictoires. Sans même évoquer la ténébreuse affaire Ben Reilly[3], il est fort délicat de relier les aventures de Spider-Man 2099 ou la version japonaise de Spider-Man à la saga de Peter Parker…
Au même titre que les X-Men, Spider-Man devient l’un des piliers de Marvel. Du fait de sa popularité et de ses excellents chiffres de vente, il est incontournable dans la stratégie de la maison d’édition new-yorkaise, y compris lorsque celle-ci diversifie ses activités à travers le licensing ou ses filiales multimédia.
C’est un fait, l’Araignée est un être bien singulier et l’incontestable succès de son comic book incite d’autres media à s’intéresser à son cas. Ralph Bakshi et son équipe le transforment ainsi en super-héros animé le temps des cinquante-cinq épisodes d’une série diffusée de 1967 à 1969 sur la chaîne ABC. Si le tisseur de toile semble égal à lui-même, dans ce dessin animé, son alter ego se contente de jouer les utilités. Fort heureusement, tous les méchants sont là, à commencer par Doctor Octopus et Mysterio, et l’action est au rendez-vous.
En 1977, alors que Star Wars déboule sur grand écran, Spider-Man fait une nouvelle mais fort discrète apparition sur les petits écrans américains. Produite par Universal Television pour la chaîne CBS, cette série télévisée live dans laquelle Nicholas Hammond tient le rôle titre[4] ne convainc pas les téléspectateurs. Les scénarios, auxquels Stan Lee ne collabore pas, sont affligeants ; quant aux effets spéciaux, ils ne sont pas encore à la hauteur des envolées graphiques de la bande dessinée. Finalement, douze épisodes sont produits et diffusés avant que Spider-Man ne s’en retourne dans les pages de comics qu’il n’aurait certainement pas dû quitter si tôt.
Spider-Man and his amazing friends déboule sur la chaîne NBC en 1981. Cette nouvelle série d’animation, pourtant produite avec la participation de Stan Lee, est encore moins fidèle au personnage que la précédente. On y retrouve Spider-Man menant son combat contre les super-criminels avec l’aide de deux mutants teenagers, Firestar et Iceberg. Un manque de qualité qui n’empêchera pas ce dessin animé de rencontrer un franc succès auprès des jeunes téléspectateurs.
On retrouve Stan Lee aux commandes d’une des dernières séries d’animation consacrée à Spider-Man et diffusée entre 1993 et 1997 aux Etats-Unis. Tout simplement intitulé Spider-Man, ce nouveau dessin animé fait, en quatre saisons, le tour complet de l’univers Spider-Man. L’Homme-Araignée y affronte tous ses démons, de Chameleon à Venom en passant par Mysterio et Morbius. Elle a également l’avantage d’être scénarisée par des auteurs connaissant Spider-Man sur le bout des doigts, parmi lesquels Gerry Conway et Stan Lee himself.
La carrière multimédia de Spider-Man ne se limite pas à ces séries. L’Homme-Araignée est depuis longtemps un héros de jeux vidéo, tissant sa toile sur des machines aussi diverses que les vénérables Atari, Master System, Mégadrive, NES, Super Nintendo… Sur PlayStation et DreamCast, il a même eu l’honneur d’affronter Ryu, Ken et tous les Streetfighter(s) dans des cross-over vidéoludiques concoctés par Capcom. Cette liste déjà longue ne semble pas vouloir s’arrêter de sitôt puisque l’Homme-Araignée est d’ores et déjà présent sur les consoles de nouvelle génération, PlayStation 2, GameCube et Xbox, avec une « adaptation» du long-métrage réalisé par Sam Raimi.
De cette noria de prestations électroniques, l’une des plus intéressantes est certainement le Spider-Man édité en 2000 par Activision[5] sur la PlayStation première du nom. En effet, sans être d’une extrême fidélité au comic book, ce jeu s’offre les services de Stan Lee dans le rôle du narrateur (en V.O. uniquement) et permet aux jeunes joueurs de découvrir l’univers complexe de Spider-Man à travers divers bonus, comme un ensemble de fiches détaillées des personnages ou une fort jolie galerie de couvertures originales de la série en bande dessinée.
Il est bien évident qu’au gré de quarante années de parution ininterrompue, Spider-Man a connu des hauts et des bas. Mais cette année 2002 pourrait bien devenir le summum d’une fort jolie carrière. Elle voit en effet se concrétiser le rêve de nombreux fans avec la sortie en salles de Spider-Man :The Movie, adaptation cinématographique tant attendue[6] du comic book de Stan Lee et Steve Ditko. Entre les mains de Sam Raimi, réalisateur des Evil Dead et producteur des séries télé M.A.N.T.I.S., Hercule et Xena, la carrière cinématographique de Spider-Man semble placée sous les meilleurs auspices. Bien évidemment, ce film doit beaucoup à des effets spéciaux à la fois omniprésents et suffisamment discrets pour crédibiliser cette histoire d’homme-araignée auprès du plus large public. Mais il est aussi particulièrement réussi parce que Sam Raimi a su conserver intact l’esprit du comic book original. Paradoxalement, c’est peut-être bien ce film qui donnera une nouvelle jeunesse à la série de comic books de Spider-Man, plus sûrement en tous cas que certaines intrigues délirantes dignes de Dallas et Dynasty réunis.
Spider-conclusion
Pour survivre, un personnage de bandes dessinées doit être en perpétuelle évolution. Il lui faut sans cesse conquérir de nouveaux lecteurs, surtout lorsque les plus anciens abandonnent l’univers des comics pour d’autres préoccupations. Les dignes continuateurs de Stan Lee que sont Brian M. Bendis ou J. Michael Straczynski apportent une modernité de ton indispensable aux aventures de Spider-Man. De même, grâce à Mark Bagley ou John Romita Jr., héritiers de Steve Ditko et John Romita, l’aspect graphique de l’Homme-Araignée reste au meilleur niveau malgré une pléthore de concurrents. Fidèle à ses origines, ce super-héros malgré lui a su évoluer au mieux pour rester l’un des titres-phare de la Marvel.
[1] À cette lointaine époque, Marvel ne s’appelait pas encore Marvel, mais portait le nom de Timely Comics. De même, DC Comics, qui n’était pas encore l’une des nombreuses filiales d’AOL-Time-Warner, était officiellement connu sous le nom de National Periodical Publications.
[2] De 1962 à 1972, Stan Lee est l’unique scénariste des aventures de Spider-Man. Après 110 épisodes d’Amazing Spider-Man, Lee passe la main à une nouvelle génération de scénaristes, menée par Roy Thomas et Gerry Conway, qui poursuivent la série dans la voie tracée par le maître.
[3] Le personnage de Ben Reilly nous ramène à l’étrange affaire des clones de Spider-Man. Cette histoire, dont la complexité a dû dérouter plus d’un lecteur de la première heure, s’est conclue par la disparition de Reilly et de son alter ego Scarlet Spider.
[4] Deux des épisodes de cette série ont été distribués en France, sur grand écran, sous les titres : L’Homme-Araignée en 1978 et La Riposte de l’Homme-Araignée en 1979.
[5] Editeur des derniers jeux consacrés à Spider-Man, Activision a confié la réalisation de Spider-Man et Spider-Man 2, sur PlayStation, au studio Neversoft, bien connu pour son travail sur la saga Tony Hawk Pro Skater. Le jeu Spider-Man The Movie est quant à lui développé par Treyarch, qui compte à son actif un Kelly Slater’s Pro Surfer.
[6] Cela fait bien des années qu’un projet d’adaptation de Spider-Man en long-métrage passait de studio en studio. Au gré des rumeurs, les noms de Tobe Hooper, Joseph Zito, Roland Emmerich ou, plus récemment, James Cameron, étaient annoncés comme devant le réaliser.