Journal d'un homme des bois, 10 mai 2012

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valery-jhb-une.jpgIl fait une chaleur à crever. Les pommes de terre progressent. Les plants de topinambours en sont à deux paires de feuilles bien visibles – une troisième paire s’esquisse gentiment. Des petits pieds de pomme de terre apparaissent ça et là – très précisément où j’ai oublié dans la terre des petites patates lors de la récolte ; laissons-les vivre.

Il fait une chaleur à crever. Les pommes de terre progressent. Les plants de topinambours en sont à deux paires de feuilles bien visibles – une troisième paire s’esquisse gentiment. Des petits pieds de pomme de terre apparaissent ça et là – très précisément où j’ai oublié dans la terre des petites patates lors de la récolte ; laissons-les vivre. Virée à la proche pépinière bio de Saint-André de Cubzac où l’on trouve des plants à partir de vingt centimes ! Achat de quelques plants de tomates, piments, courgettes – un de chaque variété disponible ; deux plants de physalis, du persil plat (le persil frisé n’a goût de rien) et une dizaine de plants de diverses salades à couper. Comment ! L’Homme des Bois ne fait pas lui-même ses plants de tomates ? Ben, non… A chacun son métier. C’est compliqué de faire des plants de tomates de compétition : il faut la bonne terre, la bonne température, le bon éclairage… et la perte est colossale quand on n’a pas de serre. Alors autant les acheter – d’autant qu’ils sont à des prix plus que raisonnables – chez des gens qui se démènent toute l’année pour tirer un revenu d’une activité conforme à l’éthique et respectueuse de l’environnement. Commencé à planter tout cela en fin d’après-midi.

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