Retour dans mon fin fond de nulle part après quelques achats, samedi, en jardinerie : deux groseilliers et diverses vivaces : ficoïde, helichysum, oxalis… que je plante sans tarder. Les pruniers ont perdu leurs fleurs en mon absence, ils sont désormais couverts de minuscules fruits qui vont s’employer à grossir au cours des deux prochains mois ; les pommiers commencent à fleurir ; les radis exhibent fièrement deux feuilles.
Journal d'un homme des bois, 1er avril 2012
Retour dans mon fin fond de nulle part après quelques achats, samedi, en jardinerie : deux groseilliers et diverses vivaces : ficoïde, helichysum, oxalis… que je plante sans tarder. Les pruniers ont perdu leurs fleurs en mon absence, ils sont désormais couverts de minuscules fruits qui vont s’employer à grossir au cours des deux prochains mois ; les pommiers commencent à fleurir ; les radis exhibent fièrement deux feuilles. Petit week-end les mains dans la terre, histoire de me ressourcer après cette escapade urbaine et bruxelloise. J’ai beau apprécier certains aspects de l’urbanité, je ne me sens nulle part mieux qu’au vert ! J’en profite, car je vais devoir troquer plantoir et râteau contre truelle et marteau… mon cousin Christian, jeune retraité, doit arriver dans l’après-midi – il va passer ici une dizaine de jours pour m’aider à refaire à neuf tout le circuit d’eau de la petite maison (explosé en une dizaine d’endroits par la vague de froid de février), réparer les toilettes (qui fuient), installer une salle de bains, un évier dans la cuisine et un chauffe-eau à cumulus. Quand je dis qu’il m’aide… c’est surtout moi qui vais essayer de l’aider ! A chacun ses compétences. Ca ne déplait pas de faire l’arpette – dans le bâtiment, il y a ceux qui savent et ceux qui font ce qu’on leur dit de faire, ça ne me pose aucun problème d’appartenir à la seconde catégorie : l’important est que les choses se fassent.