« Ce matin, le domaine est sous un épais manteau de neige. Deux nouvelles fuites dans la cuisine de la petite maison, cette fois au niveau d’un antique chauffe-eau à gaz, ainsi qu’un peu plus loin, vers l’évier. J’avais de toutes façons prévu de démonter tout cela au printemps — je compte acheter un cumulus électrique couplé à un panneau solaire, et refaire le circuit d’eau à neuf… »
Ce matin, le domaine est sous un épais manteau de neige. Deux nouvelles fuites dans la cuisine de la petite maison, cette fois au niveau d’un antique chauffe-eau à gaz, ainsi qu’un peu plus loin, vers l’évier. J’avais de toutes façons prévu de démonter tout cela au printemps — je compte acheter un cumulus électrique couplé à un panneau solaire, et refaire le circuit d’eau à neuf. En cours de matinée, un abruti s’extasie sur France Inter, à propos d’un bistrot de Montmartre, le Coq Rico, où l’on sert, paraît-il, un poulet rôti comme nulle part ailleurs. Et vraiment pas cher ! Qu’on en juge : un quart de poulet pour une personne ou un poulet entier si vous venez à quatre, tout ça pour 25 à 50 euros par personne. Non mais, sur quelle planète il vit, ce mec ? Cinquante euros, c’est mon budget bouffe pour une dizaine de jours. Et comme si ça ne suffisait pas, dix minutes plus tard, un autre crétin affirme, à propos du pinard, « En France, il n’y a pas de terroir extraordinairement mieux que les autres » avant d’expliquer que tout est question de savoir-faire. Dire qu’on les paie – et c’est sur le service public, donc c’est avec vos impôts, chers lecteurs ! – pour raconter de telles conneries ! Il y a une concentration d’amoindris du bulbe à Paris, ou c’est juste à la radio ? Passé le reste de la journée sur l’introduction du Dossier Asimov du prochain Bifrost. À rendre en fin de semaine.