À 8h, il ne fait que 3°c dans le chalet. Après deux heures de chauffe, j’atteins un petit 12°c que je juge suffisant pour allumer l’ordinateur — il faudrait que je commence à mettre en forme les notes prises ces derniers jours sur Isaac Asimov, sa vie, son œuvre.
À 8h, il ne fait que 3°c dans le chalet. Après deux heures de chauffe, j’atteins un petit 12°c que je juge suffisant pour allumer l’ordinateur — il faudrait que je commence à mettre en forme les notes prises ces derniers jours sur Isaac Asimov, sa vie, son œuvre. Mais je suis épuisé et vaguement chamboulé de la tuyauterie — début de gastro ? Je préviens Anita que je ne me sens pas d’aller la rejoindre à Bordeaux, pour le week-end. Je me sens par ailleurs assez angoissé, avec le pressentiment d’une catastrophe à venir. La nuit dernière, j’ai rêvé qu’une tempête emportait le toit du chalet et qu’une grande vague arrivait depuis l’ouest. Genre film catastrophe à deux balles et en deux parties, diffusé sur M6. Rêve prémonitoire, information symbolique à décrypter en provenance de l’inconscient collectif – lieu de tous les savoirs, passés, présents et à venir. Je n’arrive pas à mobiliser l’énergie suffisante pour interroger le Yi King. Et je sens qu’il ne servirait à rien, non plus, de susciter un état de conscience altérée. De bonne heure, je me glisse sous mon tas de couvertures et d’édredons et m’endors aussitôt en appelant à l’aide mon animal-totem, puisse-t-il visiter mes rêves.