« Déniché chez un brocanteur de Pessac, pour quinze euros, un vieux tapis pas trop vilain qui sera parfait dans le chalet, sous mon fauteuil de lecture – c’était celui de mon grand-père maternel, dans les années soixante – et le lampadaire Ikéa récupéré dans la rue il y a quinze ans et rafistolé au scotch toilé… »
Déniché chez un brocanteur de Pessac, pour
quinze euros, un vieux tapis pas trop vilain qui sera parfait dans le chalet,
sous mon fauteuil de lecture – c’était celui de mon grand-père maternel, dans
les années soixante – et le lampadaire Ikéa récupéré dans la rue il y a quinze
ans et rafistolé au scotch toilé. Achats d’occase, recyclage, récup’,
rafistolage… autant de pratiques permettant l’indispensable décroissance qui,
seule, à des chances de sauver quelque chose de ce monde épuisé. Les hommes
politiques qui appellent au retour de la croissance sont totalement déconnectés
du réel. Leur discours est simplement criminel.