« Déniché chez un brocanteur de Pessac, pour quinze euros, un vieux tapis pas trop vilain qui sera parfait dans le chalet, sous mon fauteuil de lecture – c’était celui de mon grand-père maternel, dans les années soixante – et le lampadaire Ikéa récupéré dans la rue il y a quinze ans et rafistolé au scotch toilé… »
Journal d'un homme des bois, 21 janvier 2012
Déniché chez un brocanteur de Pessac, pour quinze euros, un vieux tapis pas trop vilain qui sera parfait dans le chalet, sous mon fauteuil de lecture – c’était celui de mon grand-père maternel, dans les années soixante – et le lampadaire Ikéa récupéré dans la rue il y a quinze ans et rafistolé au scotch toilé. Achats d’occase, recyclage, récup’, rafistolage… autant de pratiques permettant l’indispensable décroissance qui, seule, à des chances de sauver quelque chose de ce monde épuisé. Les hommes politiques qui appellent au retour de la croissance sont totalement déconnectés du réel. Leur discours est simplement criminel.