Star Wars: X-wing Rogue Squadron

Super les héros ! |

Il n'aura échappé à personne que l'épisode 7 de la saga Star Wars sort très, très prochainement, dans cette galaxie-ci. Mais il y a de cela une éternité, peu avant la sortie de l'épisode 1, Philippe Paygnard s'intéressait à la série de comics Star Wars: X-Wing Rogue Squadron dans le Bifrost 15.

Dark Horse Comics est une maison d'édition très particulière. Elle publie tout à la fois les œuvres parfois difficiles de véritables créateurs du monde de la BD US, comme les adaptations plus commerciales des films à la mode. Et dans le genre à la mode, difficile de faire davantage que Star Wars: X-Wing Rogue Squadron[1].

 

L'ailier devient leader

Dans la trilogie mythique Star Wars, Wedge Antilles est l'un des rares pilotes rebelles à avoir survécu à l'attaque de deux étoiles noires. Il a ainsi eu l'occasion de croiser la route de Luke Skywalker, dont il fut l'ailier au cours de plusieurs batailles. Il est également son successeur à la tête de l'escadrille Rogue qui participa avec honneur aux batailles de Yavin et d'Endor. Malgré tout cela, gageons qu’il ne s'attendait certainement pas à devenir le héros d'une série de comic books chez Dark Horse Comics en 1995...

Téléguidée par le romancier Michael A. Stackpole et le scénariste Mike Baron (Nexus), sa toute première mission, à la tête du X-Wing Rogue Squadron, l'entraîne sur Mrisst, une planète dont les habitants haïssent l'Empire mais haïssent plus encore l'Alliance. Avec ses équipiers, Wedge va tenter de les convaincre de faire le bon choix.

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Cette première aventure, sous-titrée The Rebel Opposition, se compose de quatre épisodes. Ce sont Allen Nunis (Cadillacs and Dinosaurs: Man Eater!) et Andy Mushynsky (Aliens: Berserker) qui illustrent ces quelque quatre-vingt-seize planches replongeant le lecteur dans l'univers de Star Wars. N'utilisant aucun des personnages principaux de la trilogie cinématographique, les dessins n'ont pas à être décalqués sur les photographies des comédiens. Sur grand écran, Wedge n'a fait que de courtes apparitions, souvent casqué et coincé dans le minuscule habitacle de son chasseur. Son physique n'a donc guère pu s'imposer à la mémoire collective des millions de fans de la trilogie à travers le monde [2].

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À l'inverse, il convient de noter le souci du détail qui habite Nunis, Mushynsky et les autres dessinateurs de la série lorsqu'ils dessinent un chasseur X-Wing ou tout autre machine de guerre bien connue des spectateurs de Star Wars. Leurs engins faits d'encre et de papier rivalisent réellement avec les maquettes d'Industrial Light & Magic.

Ce même souci du détail et de la précision se retrouve dans les superbes couvertures que Dave Dorman (Star Wars: Dark Empire) a composé pour les quatre épisodes de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - The Rebel Opposition.

 

Star Wars, la galaxie Dark Horse

Star Wars: X-Wing Rogue Squadron est l'une des rares séries régulières (même si elle se compose en réalité de mini-séries successives) de l'univers Star Wars que Dark Horse Comics développe sous licence. Comme les autres productions du genre, elle s'intègre totalement à la chronologie vue et approuvée par Lucasfilm qui incorpore les trois longs-métrages déjà tournés par George Lucas et son équipe, les séries Dark Horse et les nombreux romans écrits autour de Star Wars.

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Dans ce cadre-ci, Star Wars: X-Wing Rogue Squadron se situe quelques années à peine après la chute de l'Empire. L'Empereur semble avoir disparu à jamais, cependant les forces de l'Alliance rebelle n'ont pas encore réussi à pacifier l'ensemble des mondes qui composaient l'ancienne République. Décapité, l'Empire existe toujours. Quelques-unes de ses meilleures troupes restent actives et efficaces dans de nombreux systèmes stellaires d'où les forces rebelles n'ont que peu de chances de les déloger de sitôt. C'est l'histoire de cette reconquête ponctuée d'escarmouches que conte la série Star Wars: X-Wing Rogue Squadron.

Mais il est d'ores et déjà écrit que l'Empereur Palpatine reviendra se venger car le Mal ne meurt jamais. Cette histoire-là a déjà été racontée sous le titre Star Wars: Dark Empire. Le scénariste Tom Veitch (frère aîné de Rick Veitch, celui de Swamp Thing) et le dessinateur Cam Kennedy (Judge Dredd) ont ainsi mis en scène le retour du terrifiant Empereur. Animé par la puissance infinie du côté obscur de la Force, son esprit vit dans les corps que ses serviteurs ont clonés pour lui. Habité par une haine éternelle, avec de nouvelles troupes plus aguerries et de nouvelles machines de guerre plus dévastatrices, l'Empereur va s'employer encore une fois à détruire l'Alliance rebelle. Ayant réussi à s'emparer de Luke Skywalker, il va à nouveau essayer de corrompre la pureté de la Force qui vibre dans le cœur du jeune Chevalier Jedi. Ayant réuni autour d'elle tous les amis et compagnons de son frère, Han Solo, Chewbacca, Lando Calrissian, Wedge Antilles, C-3PO et R2-D2, la princesse Leia va se lancer dans la bataille.

Cette véritable saga galactique en six épisodes a été publiée par Dark Horse Comics en 1991-92, sous de splendides couvertures de Dave Dorman. Première d'entre toutes, elle constitue le point de départ de la galaxie Star Wars chez Dark Horse Comics.

 

Un coup de rétro-propulseur :
Star Wars chez Marvel

Avant d'atterrir chez Dark Horse Comics, les séries Star Wars ont connu une première incarnation chez Marvel Comics. C'était il y a plus de vingt ans, en 1977, lors de la sortie du premier long-métrage de la première trilogie. À l'époque, Marvel avait tendance à adapter de manière presque systématique tous les films à succès.

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Confiée au scénariste Roy Thomas (Conan the Barbarian) et au dessinateur Howard Chaykin (Cody Starbuck), l'adaptation de Star Wars aurait très bien pu être une œuvre incontournable. Ce ne fut hélas qu'une banale exploitation commerciale. Le scénario de Thomas était par trop elliptique et le dessin de Chaykin était bien peu inspiré. L'esprit Star Wars devait cependant planer sur ces quelques pages puisque Marvel décida de poursuivre la série au-delà des six épisodes de l'adaptation du film.

Pour succéder à Chaykin, Marvel fait alors appel à un vieux routier au style efficace et aisément reconnaissable : Carmine Infantino (Flash). Même s'il s'en sort plutôt bien et donne corps aux visions du scénariste Archie Goodwin (Manhunter), Infantino n'est certainement pas l'illustrateur idéal pour ce genre de récit. Une planète aquatique et des dragons marins, un casino de l'espace et des gladiateurs galactiques intègrent pourtant grâce à lui l'univers Star Wars version Marvel[3].

De 1977 à 1986, ce sont cent-sept épisodes de Star Wars et trois « annuals » qui voient ainsi le jour. Au sein d'une telle profusion d'images et d'idées, les bonnes surprises côtoient les plus grosses bourdes. Ainsi le premier « annual » de 1979 permet-il de retrouver trois Chevaliers Jedi du temps de la République : Ben Kenobi, Darth Vader et… Anakin Skywalker ! Alors que dans le 28e épisode de la série, Han Solo et Chewbacca trouvaient, bien avant The Empire Strikes Back et Return of the Jedi, le moyen de rembourser Jabba the Hutt, un humanoïde bedonnant.

Mais il ne faut surtout pas bouder son plaisir lorsque, sur des scénarios d'Archie Goodwin, le dessinateur Al Williamson (Flash Gordon) illustre avec un brio inégalé les adaptations des deux derniers volets de la première trilogie de George Lucas. Véritable consécration pour ce duo d'exception, c'est leurs versions de The Empire Strikes Back et Return of the Jedi qui ont récemment été rééditées par Dark Horse Comics alors que le premier volet, celui de Thomas et Chaykin, était délaissé au profit d'une toute nouvelle adaptation[4].

 

Du film au livre
et du livre à la BD

Avant d'être scénariste de BD, Michael A. Stackpole est un spécialiste des jeux de rôles, un journaliste et un romancier. Il est surtout connu pour sa trilogie Warrior et ses livres de la série BattleTech. Pour Bantam Books, il écrit un roman consacré aux exploits de Wedge Antilles et des pilotes du Rogue Squadron dans un monde post-Return of the Jedi. Lorsque Dark Horse Comics lui offre d'écrire une série de comic books inspirés de ce livre, Stackpole décide non pas de l'adapter purement et simplement mais de s'attacher au passé de ses héros. Ainsi les aventures deStar Wars: X-Wing Rogue Squadron le comic book précèdent-elles chronologiquement celles de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron le livre [5].

 

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Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Dark Horse Comics fait appel aux romanciers de la collection Star Wars pour alimenter ses séries de comic books. Ainsi, les best sellers de Timothy Zahn ou Alan Dean Foster font-ils régulièrement l'objet d'adaptations.

 

Associé aux dessinateurs français Olivier Vatine (Aquablue - le dessin), Fred Blanchard (Aquablue - le design) et Isabelle Rabarot ( Aquablue - les couleurs), Mike Baron est l'adaptateur efficace de Star Wars: Heir to the Empire (1995-96) d'après Timothy Zahn, alors que Terry Austin (Dragon/Superman) épaulé par Chris Sprouse (Supreme) illustre le récit d'Alan Dean Foster : Star Wars: Splinter of the Minds Eye (1996).

Il arrive parfois que ce soient les romanciers qui adaptent eux-mêmes leurs récits au format comic book. C'est le cas de Steve Perry dont les multiples talents dans le domaine de l'écriture lui permettent de signer sans peine les quatre épisodes de Star Wars: Shadows of the Empire - Evolution illustrés par Ron Randall (Trekker).

Pour « adapter » son récit au format comic book et le développer en une véritable série régulière, le scénariste débutant Michael A. Stackpole reçoit l'aide de professionnels chevronnés.

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Mike Baron est ainsi le « scripter » de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - The Rebel Opposition (1995) d'après les histoires originales de Stackpole.

Ensuite, c'est le croate Darko Macan qui fait de même sur les quatre épisodes de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - The Phantom Affair (1996). Avec son compatriote Edvin Biukovic, il a déjà eu l'occasion de faire ses preuves aux Etats-Unis en travaillant sur les mini-séries Matt Wagner's Grendel Tales: Devils and Deaths (1994) et Matt Wagner's Grendel Tales: Devil's Choice (1995). C'est d'ailleurs ce même Biukovic qui illustre trois des quatre épisodes de The Phantom Affair, alors que le dernier est confié à l'efficace britannique Gary Erskine ( Knights of Pendragon).

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Après Macan, c'est au tour de Jan Strnad de prendre la main pour une première tétralogie intitulée Star Wars: X-Wing Rogue Squadron- Battleground: Tatooine (1996) et, quelques mois plus tard, les quatre chapitres de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - Requiem for a Rogue (1997). Longtemps scénariste attitré de Richard Corben (Den — cf. Bifrost 14), Strnad a considérablement diversifié ses activités en travaillant aussi bien pour Marvel, DC ou Dark Horse. On lui doit également quelques épisodes de séries d'animation à l'image de Spider-Man (diffusé sur TF1).

Il faut donc attendre Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - In the Empire Service (1997) pour que Michael A. Stackpole vole véritablement de ses propres ailes. Depuis, il signe seul les scénarios de la succession de mini-séries qui composent la série Star Wars: X-Wing Rogue Squadron.

 

Une autre princesse

La trilogie Star Wars nous a offert une princesse digne des contes de fées de notre enfance: Leia Organa d'Alderande. Michael A. Stackpole et Star Wars: X-Wing Rogue Squadron nous en offrent plusieurs pour le même prix.

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Il y a tout d'abord Dame Winter, la super-espionne de l'Alliance rebelle et le parfait sosie de Leia. Elle n'hésite d'ailleurs pas à prendre sa place lors de missions dangereuses comme dans Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - The Rebel Opposition ou plus encore dans Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - Masquerade.

Mais surtout, il y a la princesse Isplourrdacartha Estillo de la planète Eiattu. Plus connue sous le nom raccourci de Plourr Ilo, elle est l'un des meilleurs pilotes du Rogue Squadron. Une partie de sa triste histoire est contée dans les quatre épisodes de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - The Warrior Princess (1996-97)[6]. On apprend ainsi comment la jeune princesse a dû fuir son monde après que sa famille tout entière eut été massacrée par des nobles frondeurs lors d'une sanglante révolution de palais. Pour l'honneur de sa famille disparue et avec l'aide de ses camarades du Rogue Squadron, Plourr accepte de retourner sur Eiattu pour bousculer une noblesse trop orgueilleuse et rétablir la paix en chassant la garnison impériale qui a profité de la vacance du trône pour s'installer. Pour atteindre ses buts, Plourr doit affronter les fantômes de son passé et revivre encore une fois la nuit du massacre de sa famille afin de venir à bout d'un agent impérial qui se fait passer pour Harran, son frère défunt. Autant de péripéties qui conduisent Plourr jusqu'au trône d'Eiattu qu'elle partage désormais avec Rial Pernon, vaillant prince consort.

Mais, à l'image de la princesse Leia, Plourr ne peut rester loin des combats. Dès que l'occasion se présente [7], elle rejoint ses camarades du Rogue Squadron : Wedge Antilles, Wes Janson, Tycho Celchu, Derek "Hobbie" Klivan, Dllr Nep, Feylis Ardele, Ibtisam, Herian I'ngre et Nrin Vakill, dont certains connaîtront un sort funeste. Mais c'est une tout autre histoire.

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Un ennemi pour la vie ?

Alors que la série devrait tout naturellement ne s'intéresser qu'à l'escadrille de têtes brûlées réunies autour de Wedge Antilles, il est un épisode qui s'écarte de cette règle, le numéro vingt-cinq daté du mois de décembre 1997. En effet, ce dernier se concentre totalement et exclusivement sur un personnage qui ne fait aucunement partie du X-Wing Rogue Squadron. Ce serait plutôt son adversaire acharné puisqu'il s'agit du Baron Fel [8], pilote émérite à l'efficacité redoutable et leader de la 181eme escadrille de chasseurs impériaux.

Cette aventure nous entraîne de l'autre côté de la barrière, du côté sombre, celui de l'armée impériale. Michael A. Stackpole, qui a écrit cette histoire en solo, nous fait découvrir qu'il y a un être humain derrière l'uniforme gris de pilote de chasseur Tie[9]. En quelque quarante planches, il nous décrit par le menu la vie et la carrière de Soontir Fel, fermier corellien parti s'engager à l'Académie, devenu au fil des ans un brillant pilote et un éminent stratège de l'armée impériale. D'une certaine manière Fel a suivi le même parcours qu'un certain Luke Skywalker de Tatooine, mais il l'a fait du mauvais côté. On peut noter au passage que Darth Vader et l'Empereur font une apparition dans cet épisode par le biais des souvenirs de Fel. Homme d'honneur, Fel est pourtant prêt à trahir son camp pour sauver les seules amours de sa vie : sa femme et son fils. Il rejoindra ainsi le camp des gentils et son compatriote Wedge Antilles au sein du Rogue Squadron[10].

Ce one-shot dans la série est illustré par Steve Crespo, un dessinateur au trait clair et efficace jusqu'alors plus habitué aux charmes féminins, ceux de la fille de Drakulon dans le quatrième épisode de Vengeance of Vampirella, en 1994, ou ceux de la juvénile Anima, pour DC Comics en 1994-95.

Encreur de Chris Warner sur Will to Power, de Karl Waller sur Motorhead ou de Tim Hamilton sur Aliens: Music of the Spears, Timothy Bradstreet démontre, s'il en était besoin, qu'il est aussi un excellent dessinateur en signant seul la couverture de ce Star Wars: X-Wing Rogue Squadron n°25. On a également pu apprécier le style très particulier de Bradstreet sur les quatre couvertures du Unknown Soldier chez Vertigo/DC Comics en 1997, et bien évidemment celle de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron n°21.

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Le reste de l'équipe habituelle de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron est fidèle au poste puisque Vickie Williams (Prime) assure le lettrage de cet épisode alors que Dave Nestelle (Star Wars: Shadows of the Empire) se charge de la mise en couleurs, sous la supervision éditoriale de Peet Janes (Tarzan).

L'aventure Star Wars est loin d'être finie chez Dark Horse Comics qui voit avec bonheur se profiler la nouvelle trilogie cinématographique « made in » Lucasfilm, inaugurée en fanfare par Star Wars Episode 1: The Phantom Menace. Celle de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron, quant à elle, est arrivée à son terme avec les quatre épisodes de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - Mandatory Retirement (illustrés par Steve Crespo et John Nadeau). Il est cependant évident que, tant qu'il restera une planète à libérer du joug de l'Empire, Wedge Antilles et ses vaillants pilotes répondront présent[11].

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[1] Comme les œuvres de Mike Mignola (Hellboy) et de Frank Miller (Sin City), la plupart de ces aventures de l'univers Star Wars sont publiées en France par Dark Horse France.

[2] C'est le comédien Denis Lawson qui a interprété le rôle de Wedge Antilles dans les films de George Lucas, Irvin Kershner et Richard Marquand.

[3] Outre Thomas, Goodwin, Chaykin et Infantino, d'autres habitués de la Marvel ont collaboré à cette version de Star Wars. On peut citer les scénaristes David Michelinie, Chris Claremont et Jo Duffy, les dessinateurs Walter Simonson, Ron Frenz et Cynthia Martin, et l'encreur supremo Tom Palmer.

[4] Bruce Jones, Eduardo Barretto, Al Williamson et James Sinclair redonnent ainsi le luxe qui manquait à la version BD du premier volet de la trilogie. Alors que les frères Hildebrandt, Greg et Tim, signent les couvertures des trois ouvrages édités, en 1997, à l'occasion de la nouvelle sortie de la trilogie Star Wars sur grand écran.

[5] Le roman Star Wars : Rogue Squadron et ses suites ont été publiés en France par Le Fleuve Noir, en 1999.

[6] La tétralogie X-Wing Rogue Squadron - The Princess Warrior est due aux talents conjugués de Michael A. Stackpole, Scott Tolson (scénario), John Nadeau (dessins) et Jordi Ensign (encrage).

[7] Et, plus précisément, dans Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - Requiem for a Rogue de Michael A. Stackpole, Jan Strnad (scénario) et Gary Erskine (dessins).

[8] Ce sont les quatre épisodes de Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - In the Empire Service (1997) qui ont permis de découvrir le personnage du Baron Fel, homme d'honneur dans une armée sans honneur. Ils sont signés de Michael A. Stackpole (scénario), John Nadeau (dessins) et Jordi Ensign (encrage).

[9] Cette idée a déjà servi de base à un épisode de la série Star Wars version Marvel (n°86 d'août 1984) écrit par Randy Stradley, l'actuel Creative Director de Dark Horse Comics, et illustré par Bob McLeod et Tom Palmer. Cette fois-là, c'est un citoyen d'Alderande qui se cachait sous l'armure blanche des troupes de l'Empire.

[10] Voir le premier épisode de la tétralogie Star Wars: X-Wing Rogue Squadron - Masquerade (1998), écrit par Michael A. Stackpole et dessiné par Drew Johnson et Gary Martin, avec une apparition surprise de Han Solo, Chewbacca et la princesse Leia.

[11] Luke Skywalker, Wedge Antilles et les meilleurs pilotes de l'escadrille sont également les héros d'un jeu vidéo de LucasArts : Star Wars: X-Wing Rogue Squadron, sur PC et Nintendo 64.

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