Journal d'un homme des bois, 14 mars 2012

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Après deux journées sur NovaTerra – dans trois collèges et sept classes – le Capitaine est épuisé ; d’autant que la sinusite avec toux sèche attrapée en Suisse, a dégénéré en laryngite avec perte totale de ma voix au cours de la journée d’hier. Les Ancêtres n’ont pas répondu à mon appel – sans doute ne l’ont-ils pas entendu, je suis tellement loin de mes repères dans ce milieu urbain encombré, bruyant et pollué.

Après deux journées sur NovaTerra – dans trois collèges et sept classes – le Capitaine est épuisé ; d’autant que la sinusite avec toux sèche attrapée en Suisse, a dégénéré en laryngite avec perte totale de ma voix au cours de la journée d’hier. Les Ancêtres n’ont pas répondu à mon appel – sans doute ne l’ont-ils pas entendu, je suis tellement loin de mes repères dans ce milieu urbain encombré, bruyant et pollué. Du coup, je décide de passer la journée de relâche du mercredi dans l’appartement de Jiji et Annie, en compagnie de mon instrument préféré parmi tous ceux qui se trouvent ici : un Yamaha SE 90, à la fois clavier arrangeur avec des centaines de sons d’usine, certains tout bonnement fabuleux, et synthétiseur de création (tout est paramétrable !). Quant à son clavier de 88 touches au toucher lourd, il réagit quasiment comme un piano acoustique et procure des sensations tout à fait comparables. Chaque fois que je viens chez Jiji et Annie, je squatte cette fabuleuse machine et repars, en général, avec des pages de partitions griffonnées de fragments de mélodies, de possibilités d’arrangement, de graphiques incompréhensibles pour tout autre que moi et qui, en fait, sont des indications de paramétrage de son. Oui, à chaque fois. De retour dans mon propre studio, ces partitions s’entassent… car aucun de mes synthétiseurs – uniquement des machines anciennes analogiques – et pas davantage mon clavier arrangeur ou mon piano électronique, ne me permet de redéfinir les sons sculptés sur le SE 90. C’est comme ça. Et dire que demain, le Capitaine retourne au charbon…

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